Pour mener à bien un plan de développement sur un ou deux mandats, il faut avoir une vraie ambition, une ligne directrice, un rétroplanning…et pour piloter tout cela, un élu qui cadence et orchestre le travail des agents de la métropole.
La question du vélo à Amiens est un cas d’école.
Les Amiénois voient par-ci par-là des bouts d’aménagements qui apparaissent sans aucune logique. Ils voient aussi des pistes provisoires délimitées par des plots de chantier laissées à l’abandon à proximité de la Hotoie qui font pester à juste titre les automobilistes habitant les quartiers Ouest et qui arrivent par l’avenue Georges Pompidou.
Nous déplorons qu’un an après l’élection, aucune vraie stratégie ne soit définie et exposée pour rattraper le cruel retard qu’a pris Amiens sur d’autres villes de France, sans même parler d’autres villes européennes.
Pire ! L’executif est en conflit ouvert et médiatique avec Véloxygene, l’association des usagers du vélo de la métropole, alors qu’il faut travailler avec eux. T
out cela donne une image désastreuse et ne rassure pas sur les ambitions qu’Amiens pourrait avoir de devenir une ville où il fait bon circuler à deux roues.
L’autre groupe d’opposition se positionne comme anti “bagnoles”, terme qu’ils utilisent systématiquement.
Amiens au Coeur est convaincue que la bonne solution se trouve entre ces deux extrêmes. Entre un président qui n’a que faire du vélo, et Amiens C’est L’Tien qui voudrait éradiquer tout ce qui a un moteur. Retour aux calèches !
Nous ne voulons pas convaincre tous les automobilistes de se mettre au vélo. En revanche, nous sommes convaincus que plus il y aura d’aménagements cyclables sécurisants, plus il y aura d’automobilistes qui laisseront leur voiture chez eux, permettant ainsi à ceux qui ne peuvent pas faire autrement ou ne veulent pas l’abandonner de mieux rouler dans Amiens.
C’est ce qu’on appelle du gagnant-gagnant.