Pendant la campagne, nous avons rappelé que le président de la métropole doit être la même personne que le maire d’Amiens. Non par hégémonie ou par culte de l’homme ou de la femme providentielle. Mais avoir deux personnes pour gérer une ville-métropole, c’est comme avoir deux chefs d’orchestre pour diriger un concert ou deux présidents de la République pour donner des orientations au pays : de la cacophonie en puissance.
En effet, 90% des compétences gérées par la Métropole (économie, sport, déplacements, tourisme, culture, déchets,…) ont un impact direct sur la ville d’Amiens et sur les Amiénois. Les bus circulent essentiellement dans Amiens, les équipements culturels et sportifs se situent dans leur grande majorité dans Amiens, le développement économique et le tourisme, encore, ont leurs principales activités sur le territoire amiénois. La liste des exemples est longue. Les Amiénois se retrouvent avec DEUX MAIRES.
C’est aussi le suffrage universel qui en a souffert. Les Amiénois votent pour une personne, et se retrouvent finalement avec une autre aux commandes de la Métropole, qui gère les actions essentielles de leur quotidien. Tout cela est de la cuisine électoraliste aux dépens d’une gestion efficace de notre ville-métropole. Et tant pis pour l’intérêt général des habitants…
Les élus Amiens au Cœur veilleront pendant six ans à ce que vous vous sentiez écoutés dans vos désirs d’une métropole plus écologique, plus respectueuse de son environnement et des circuits courts, qui interconnecte mieux ses villes et villages par de vrais axes vélos sécurisés, qui donne plus de place à la culture populaire, qui trie mieux ses déchets, et qui favorise l’emploi et la rétention de nos talents. Une ville-métropole tournée vers les défis environnementaux et économiques du XXIe siècle.