Brigitte Fouré se sert de plus en plus souvent du mot URGENCE pour prendre des décisions, les faire appliquer,… puis les faire voter en conseil municipal.
Le code général des collectivités territoriales impose l’inverse : le conseil municipal débat en premier, puis vote, et le maire peut enfin faire appliquer.
Lors du conseil municipal du 22 avril 2021, nous avons ainsi appris le lancement de l’opération «Place aux restos» permettant à des restaurateurs amiénois de vendre à emporter sur le marché du beffroi. Dans le fond, l’idée est bonne, et nous avons voté POUR. D’ailleurs, elle existe depuis longtemps dans d’autres villes.
Or cette décision a été annoncée à la presse le 8 avril et le 10 avril sur le site amiens.fr. Donc bien avant le vote.
Nous refusons qu’on nous demande de voter des décisions A POSTERIORI de leur mise en œuvre et des débats préalables.
Le maire rétorque à chaque fois que nous interpellons sur cette manière de faire par la même réponse : “C’était urgent”.
Elle avait déjà répondu cela pour le plan d’aide à l’achat de vélos. L’URGENCE (de faire de la communication électoraliste) a bon dos, et elle est trop souvent utilisée en lieu et place du mot ANTICIPATION.
Désormais, nous ne prendrons plus part aux votes quand l’équipe municipale fera voter les élus sur d’autres sujets déjà mis en place dans l’URGENCE DE MANQUE D’ANTICIPATION….