Hubert de Jenlis a été mis en place par Brigitte Fouré pour utiliser les 18 prochains mois pour faire campagne et tenter de gagner l’élection municipale de 2026. Que les Amiénois ne s’attendent à aucune amélioration de leur quotidien. Il n’ pas été installé là pour vous, mais pour lui.

Décrypter les contraintes budgétaires
Les marges de manœuvre du nouveau maire seront inexistantes sur le plan financier. Le budget 2024 est déjà voté et verrouillé, tandis que celui de 2025 est pratiquement finalisé dans ses grandes orientations. Cette situation, bien que normale dans le fonctionnement d’une collectivité, fige considérablement les possibilités d’action. Les Amiénois doivent comprendre que les promesses de changement rapide relèveraient malheureusement de l’illusion et que rien ne va profondément changer pour eux. Par exemple, sur une thématique comme la sécurité que le nouveau maire a décidé de conserver (il n’a pas délégué d’adjoint sur cette thématique), les Amiénois ne verront pas plus de policiers dans les rues. Or c’est bien l’augmentation de ses effectifs qui aura un réel impact sur les résultats.

Mesurer le poids de l’héritage
Le nouveau maire hérite d’une équipe municipale inchangée, celle-là même qui a œuvré aux côtés de Brigitte Fouré depuis 10 ans. Cette continuité, présentée comme un gage de stabilité, pose question quant à la capacité réelle d’insuffler un nouveau dynamisme à notre ville. Les adjoints conservent leurs délégations, les services poursuivent leurs missions selon les mêmes orientations.

Observer les limites temporelles
À l’aube de 2025, la campagne électorale commencera officieusement à mobiliser les énergies. Dans ce contexte, initier de nouveaux projets structurants devient non seulement complexe administrativement, mais également peu opportun politiquement. Cette période transitoire risque donc de se transformer en simple gestion des affaires courantes, là où notre ville aurait besoin d’un nouveau souffle. Le nouveau maire devient de fait un éphé-maire-administratif qui va subir la fin de mandat et concentrera en réalité son temps à préparer sa campagne 2026 dans l’espoir d’être élu. Ne doutons donc pas de le voir arpenter Amiens pour se faire connaître. Il est avant tout en campagne.

Anticiper les enjeux réels
Cette situation de statu quo administratif soulève des interrogations légitimes. Pendant que d’autres villes françaises comparables continuent d’avancer et d’innover, Amiens semble condamnée à une forme d’attentisme institutionnel. Les grands défis de notre territoire – développement économique, transition écologique, attractivité du centre-ville – vont prendre 18 mois de retard.

Préparer l’alternative
Face à cette situation, notre équipe « Amiens au Cœur » travaille déjà sur un projet de transformation profonde pour 2026. Nous élaborons des solutions concrètes qui pourront être déployées dès le premier jour du prochain mandat, sans perdre de temps en tergiversations administratives.

Cette période qui s’ouvre ne doit pas être une simple parenthèse dans la vie de notre cité. Les Amiénois méritent mieux qu’une simple gestion administrative de l’existant. C’est pourquoi nous préparons activement l’alternance de 2026, avec la volonté farouche de réveiller enfin le potentiel inexploité de notre belle ville.

Notre engagement est clair : transformer cette période d’immobilisme en opportunité de construire un projet ambitieux et réaliste pour Amiens.