Alors que la foire de la Saint-Jean s’apprête à débuter dans le parc de la Hotoie, nous assistons une fois de plus à une gestion municipale défaillante qui privilégie l’improvisation à la planification responsable.
Les forains s’installent actuellement dans le parc pendant que les travaux de requalification sont en cours, une situation qui aurait dû être évitée.
Les travaux de requalification du parc ont été lancés dans la précipitation et de manière autoritaire en fermant définitivement l’avenue Salvador Allende en novembre 2024.
Il aurait fallu attendre l’élection municipale de mars 2026 pour définir une approche cohérente de l’aménagement du parc et de l’organisation de la foire par un maire élu au suffrage direct avec dans son programme sa proposition d’aménagement : avec ou sans foire, avec ou sans fermeture d’Allende.
Des riverains nous font remonter des dégradations en cours sur les nouveaux aménagements du parc. Ces détériorations vont nécessiter des reprises de travaux coûteuses pour les contribuables amiénois. Depuis des années, nous réclamons la mise en place d’un état des lieux contradictoire avant l’arrivée des forains et après leur départ.
Il est important de préciser que cette critique ne relève d’aucune hostilité envers les forains. Je respecte leur métier et leur nécessité de vivre de leur activité. Cependant, le rôle du maire est de préserver l’environnement de sa ville et d’assurer la quiétude des riverains.
La base de vie de 1,3 million d’euros, dont le budget a été voté mais dont les travaux n’ont pas encore été engagés, témoigne de cette absence de vision globale. Cet épisode nous rappelle le fiasco de l’installation puis du démontage d’une piste cyclable avenue Allende, les élus ayant oublié que cette piste gênait l’installation de la foire.
Le nouvel intéri-maire perpétue les mêmes erreurs de gestion que celle qui est toujours aux commandes et tire les ficelles dans l’ombre.
Les Amiénois ne peuvent plus se contenter d’une gestion municipale sans anticipation, mais attendent une équipe qui sache concilier respect des traditions et modernité. En tant que conseiller municipal d’opposition et candidat aux élections municipales de mars 2026, je continuerai à porter ces exigences légitimes.

