La démission de Brigitte Fouré a non seulement mis en lumière les tensions latentes au sein de la majorité municipale, mais a également révélé une véritable guerre des clans, où les Républicains semblent être les dindons de la farce.
Le choix de Brigitte Fouré de vouloir propulser son premier adjoint, Hubert de Jenlis, comme successeur, apparaît comme une véritable gifle pour les Républicains d’Amiens. Cette décision, prise sans concertation avec ses alliés LR, semble être le fruit d’une alliance entre les centristes et les membres de Renaissance, laissant les Républicains sur le bord du chemin.
Cette humiliation est d’autant plus flagrante que le président de la métropole, Alain Gest, figure respectée des Républicains, a été complètement écarté de la désormais fameuse « opération Myrtille » consistant à préparer depuis plusieurs mois la démission du maire.
Une option qu’elle aurait pu envisager était de suggérer à sa majorité de voter pour Alain Gest plutôt que pour Hubert de Jenlis, et de lui confier ainsi la gestion de la ville pour les 18 mois restants du mandat, garantissant ainsi une transition sans arrière-pensées électorales puisqu’il ne se représentera vraisemblablement pas en 2026.
Alain Gest a en effet annoncé sur France 3 « Il faut qu’une nouvelle génération prenne la relève, et je pense même qu’il faut sauter une génération », sous entendu, passer à un maire non pas de 60 ans (âge qu’aura Hubert de Jenlis en 2026) mais plutôt dans la quarantaine (et de citer 3 noms de jeunes Républicains).
Les sources proches évoquent un profond sentiment de trahison au sein des rangs Républicains. Certains parlent même d’un « coup d’État centriste », orchestré pour marginaliser définitivement les LR sur la scène politique amiénoise. Cette vexation publique et le silence d’Alain Gest depuis 3 jours pourrait laisser entendre que les Républicains humiliés préparent une contre-attaque.
Le spectacle offert par cette guerre des clans est désolant et les Amiénois s’en passeraient volontiers.
Alors que notre ville fait face à de nombreux défis, ces élus politisés semblent plus préoccupés par leurs querelles intestines et leurs calculs électoraux que par l’intérêt des Amiénois. Cette situation ne fait que renforcer le dégoût des citoyens pour la politique politicienne et creuse encore davantage le fossé entre les élus et la population.
Cela démontre, s’il en était encore besoin, l’intérêt d’être détaché de ces guerres de clans et de ces étiquettes partisanes qui enferment la réflexion et l’action dans des cadres rigides et dépassés.
Le fait d’être sans-étiquette reprend du galon dans cette séquence politicienne.
Les 18 mois qui nous séparent des élections municipales de 2026 doivent être l’occasion pour les citoyens de réfléchir au type de gouvernance qu’ils souhaitent pour leur ville.
Faut-il continuer à faire confiance à des partis qui se déchirent publiquement au détriment de l’intérêt général, ou est-il temps d’opter pour une approche nouvelle, libre de toute allégeance partisane et uniquement focalisée sur le bien-être des Amiénois ?
En attendant, nous restons mobilisés, déterminés à proposer une alternative crédible. #AmiensAuCoeur